« Joyce Athéna Llewyn ? C’est quoi ce prénom de m*rd* ? » « Mais il est très bien le prénom de ma fille Baptiste ! » « Non, mais je dis pas le contraire, mais Athéna quoi… La déesse de la guerre, tu veux que ta fille devienne ninja ou quoi ? » « C’est son père qui a choisit ce prénom là, et j’aime beaucoup figure-toi… » Ma mère et mon oncle se trouvait dans la chambre d’hôpital, ma mère était allongée dans son lit, l’air fatiguée et mon oncle était debout. Moi j’étais dans les bras de mon père qui était tombé endormi quelques minutes plus tôt dans le fauteuil. Mes parents avaient voulu me donner un prénom facile à dire, et surtout un prénom auquel ils pouvaient donner de nombreux surnoms. Surnoms tels que, Joy, Jojo, Joycy, etc… Des surnoms affreux si vous voulez mon avis. Sinon, nous nous trouvons actuellement à Londres, normalement ce mois-ci, mon père était ici pour faire des affaires, mais ma mère avait décidé de l’accompagner, résultat ? Et bien il y a quelques heures, ma mère avait était prise de violentes contractions, mon père avait donc du l’emmener à l’hôpital le plus proche. Et me voici, Joyce Athéna Llewyn, née un vingt aout mille neuf cent quatre vingt neuf dans la magnifique ville de Londres.
Quelques jours seulement après être sortie de l’hôpital, mes parents décidèrent de déménager, trouvant que Londres n’était pas un endroit très paisible pour leur bébé en très bas âge. Ils décidèrent de déménagé à Bâton rouge, capitale de l’été de Louisiane aux Etats-Unis. Dans cette ville chaleureuse, la famille Llewyn fut très bien accueillie, les gens étaient chaleureux, ils s’habituèrent très vite à cette atmosphère.

Je fus le meilleur événement qui arriva dans la vie de mes parents enfin, jusqu’à ce qu’ils décident d’avoir un nouvel enfant, c’était le jour de mes cinq ans qu’ils me l’annoncèrent. J’étais une jolie petite fille blonde aux yeux bleu clairs, lorsque j’entra dans le salon, toute sautillante dans une jolie robe blanche et rose. Les cheveux noués dans une natte tenue par un ruban rose en accord avec la robe. Je me dirigeais vers mes parents et me jeta dans les bras de mon père qui éclata de rire. Je senti la main de ma mère dans mon dos. « Maman, merci beaucoup ! Cette poupée est géniale… C’est Kana son nom. » « Kana ? » « Oui, comme tata, parce que j’adore tata, je voulais l’appeler Marjorie mais ma prochaine poupée se sera Marjorie. » « Ma chérie, ta tante va être très heureuse d’avoir le même nom que ta poupée. » J’enfoui mon visage rieur dans le torse de mon papa qui me caressait les cheveux. Ma mère prit la parole. « Ma petite princesse, comme tu es belle, comme je t’aime. Et avec ton père nous aimerions t’annoncer quelque chose. » Ma mère jeta un regard à mon père qui commença à parler. « Joy, avec ta mère nous avons décidé de te donner un petit frère ou une petite sœur. » Mes parents m’observèrent avec peur. « C’est vrai ? Oh ! Mais c’est génial, je peux avoir une petite sœur ? » « Ma chérie, ce n’est pas nous qui choisissons, c’est la nature. » Je leva les yeux vers ma mère et dit de ma petite voix aiguë. « Mais maman, comment on fait les bébés ? » Mes parents se regardèrent, étonnés de ma question. « Ma chérie, je crois que tu es un peu trop petite pour que nous te répondions. » « Mais maman ! Je veux savoir, s’il te plait. » « Bon… alors en fait, le papa et la maman s’aiment tellement qu’ils font des petits des bébés, ensuite, il faut attendre neuf mois que le bébé se forme dans le ventre de la maman et puis après les neuf mois, le bébé nait. » Ma mère ne m’avait pas expliqué vraiment comment on faisait les bébés, mais vu que j’étais toute petite à cette époque, je fus heureuse de cette réponse. Je remercia mes parents et repartie en courant dans ma chambre.

Alors que j’avais six ans, ma famille s’agrandit, ma mère était tombée enceinte en septembre de l’année précédente, elle avait donc accouché le douze mai de jumeaux, James et Jude. Mon père venait juste de m’emmener à l’hôpital, j’entrai alors dans la chambre de ma mère, surexcitée. « Maman ! Alors, les bébés sont nés ? Ils s’appellent comment ? » « Et oui ma chérie, voici James Anthony Llewyn et Jude Amélie Llewyn. » « Ils sont beaux leurs prénoms maman ! Tu choisis bien, et papa aussi d’ailleurs. » « Merci ma petite chérie, mais il faudra faire attention à eux, ils sont très fragiles. » « Oui maman, je ferais attention à eux, en fait, je ne les toucherais pas, comme ça je ne ferais rien de mal. Et c’est qui le plus grand ? » « C’est ton petit frère le plus grand. » « D’accord maman, mais maintenant la famille est pleine hein ? » « Oui ne t’inquiète pas ma chérie, la famille affiche complète maintenant. »

C’est lors de mes huit ans que je commençai à devenir un garçon manqué, j’adorais jouer avec mon petit frère, beaucoup plus qu’avec ma sœur, même si je faisais des efforts pour celle-ci. Alors que j’avais dix ans et mon petit frère quatre, j’entrai dans sa chambre –celle de ma sœur au passage-, ma sœur se dirigea vers moi les bras tendus. « Te plait Jo, joue avec moi ! » Je la pris dans mes bras pour la faire tournoyer au-dessus de ma tête et lui dit d’un ton désolé. « Désolé ma petite chérie, je suis venue voir James pour lui demander de faire une partie de foot avec moi. » Ma petite sœur afficha une moue boudeuse et se dégagea de mes bras. Ma sœur savait que je détestais lorsqu’elle faisait ça, je lui caressai les cheveux et emmena mon petit frère avec moi pour jouer.

Alors que je venais d’avoir quatorze ans, mes parents nous avaient emmené dans un parc d’attraction, en revenant de celui-ci, un visiteur vint à la rencontre de mes parents. Il était plutôt grand et musclé, il possédait des cheveux blonds en bataille et des yeux marron. « Monsieur ? C’est une résidence privée ici, vous n’avait pas le droit d’être ici. » « Oui, excusez-moi, je suis Peter Evan. J’aimerais vous parler s’il vous plait. » « D’accord, entrez alors. Joyce, emmène ton frère et ta sœur dans leur chambre et joue avec eux. » Sans demander d’explication, je pris la main de mon frère et de ma sœur et les menai dans leur chambre, je sentie le regard de l’inconnu posait sur moi ce qui me fit frissonner, il était bizarre cet homme. Après avoir fermé la porte de mon frère et de ma sœur, je collai mon oreille contre la porte du couloir. J’entendis les voix étouffées de mes parents et de l’inconnu. « Je ne sais pas, mais si vous aviez juste tenté de me retrouver… » « Mais je t’ai eu tellement jeune, je ne pouvais pas faire cette manœuvre. » « Mais alors, tu ne m’aimais pas ? » « Mais si, mais je t’ai eu à seize ans, tu avais des parents adoptifs et je ne voulais pas leur faire ça. » « Mais vous avez pensez à moi juste une seule seconde ? » Mon père prit alors la parole d’un ton dur, un ton que je n’avais jamais entendu. « Tu crois que nous n’avons pas pensé à toi ? Pour qui nous prends-tu ? Nous n’avons pas arrêté de penser à toi, mais nous avons créé une nouvelle famille. Et je ne vois pas pourquoi tu es venu nous voir ! » « Chéri, calme-toi, il ne faisait pas ça pour nous embêter j’en suis sure. » « Mes parents adoptifs sont morts ! Voilà pourquoi je suis venu vous retrouver. » J’entendis un sanglot, provenant de ma mère sans doute. « J’aimerais tellement vivre avec vous maintenant ! » Mon père reprit sa voix habituelle, sa voix douce et calme. « Bien sur, mais nous avons manqué tellement de chose… Tu as dix huit ans aujourd’hui. » « Oui, mais j’aimerais rattraper le temps perdu. Bon, je vais te présenter tes sœurs et ton frère. Je vais les chercher. » Discrètement, j’entrai dans ma chambre, j’étais complètement sonner par cette nouvelle, ma mère nous emmena auprès de l’inconnu, qui était en fait mon frère. Finalement, il se révéla être très gentil…

Alors que j’avais seize ans, la première dispute éclata entre mes parents. C’était à propos de l’université dans laquelle je voulais aller, en fait c’était ma petite sœur, de dix ans, qui avait lancé le sujet par mégarde. Mon frère avait donc prit ma sœur dans ses bras, mon frère par la main et m’avait fait signe de le suivre. Il nous avait emmené dans sa chambre et s’était assis sur le lit, ma sœur sur les genoux. « Lorsque mes parents adoptifs se disputaient, je partais dans ma chambre, c’est beaucoup mieux comme ça. » Peter avait vingt ans mais il était très protecteur envers nous et nous aimait beaucoup. Et moi je l’adorais, il était mon confident, mon grand frère quoi ! « Ils se sont déjà disputés auparavant ? » « Non… C’est mauvais signe sans doute… » Mon frère baissa la tête, et pour le réconforter, ma petite sœur le câlina. Quelques minutes après que mes parents eurent fini de se disputer, ils nous appelèrent pour diner, nous firent comme si de rien n’était, parlant avec animation de tout et de rien, ou de la pluie et du beau temps si vous préférez.

« Jo ? Tu peux venir ma chérie s’il te plait ? » « J’arrive maman. » J’abandonnai mon ordinateur pour descendre les marches de l’escalier quatre à quatre. « Surprise ! » Je rayonnai de bonheur, tous mes amis et ma famille se trouvaient devant moi, et oui, aujourd’hui était le jour de mon anniversaire, mes dix huit ans. Je saluai tout le monde avant de retrouver mon frère qui était près du buffet. Sans qu’il me voie, je l’enlaçais par le coup et lui colla une bise sur la joue. « Oui petite sœur chérie ? » « Alala, qu’est-ce que j’aime cette famille ! » « Et oui chérie ! Cette famille est géniale ! » Nous éclatâmes de rire, ma famille adorait faire des surprises en toute occasion, mais personnellement, je ne m’y attendais réellement pas, je pensais juste que nous allions faire une soirée toute simple, comme d’habitude. Mais j’étais vraiment heureuse. Mon frère m’abandonna pour allez voir de la famille, et un garçon de mon lycée vint vers moi. Il s’appelait Henry Kelson, c’était un footballeur dans mon lycée, il était hyper populaire et prisé par toutes les filles qui étaient dingues de lui. Au début de l’année, je pensais qu’il était comme tous les garçons, bête et méchant, mais en fait il était très gentil. Et je ne le considérais que comme une connaissance, il trainait dans la bande avec qui je trainais, alors on parlait de temps en temps. J’eus donc la surprise de le voir à la fête de mon dix huitième anniversaire. « Ca va Joy ? » « Oui et toi ? Je suis surprise de te voir dis donc… » « Pourquoi ? » « Je sais pas… on est pas vraiment amis, on fait juste parti de la même bande. » « Ah, mais je ne pouvais pas rater le dix huitième anniversaire de Joyce Llewyn ! » J’eus un petit rire, l’expression qu’il avait employé était marrante. La musique changea pour un slow. « Tu danse ? » « Euuuh… Je ne sais pas danser. » Mais avant que je n’aie pus finir ma phrase, il m’entraina sur la piste de danse. « Mais si, je suis sur que tu sais très bien danser. » La fête dura jusqu'à cinq heures du matin…
Le lendemain lorsque je me levai, je levai les yeux vers mon réveil, il était dix sept heures. Mon frère entra dans ma chambre. « Tu es enfin levée ? Cool ! Alors c’était qui ? » Tout en m’étirant, je lui répondis. « Qui ça ? » « Le mec avec qui tu as dansé hier… » « Aaaah ! Henry? Mais c’est juste une connaissance, on traine dans la même bande, point barre. » « Mouai. » « Quoi ‘Mouai’ ? » « Et bien, vous aviez l’air plus proche que ça… » « On dansait c’est tout ! » Mon frère ne semblait pas convaincue de cette explication, je lui lançai donc mon oreiller tout en me moquant. « Tu as vingt deux ans, tu n’es plus un gamin, alors arrête de fouiner ! » Mon frère éclata de rire et me prit dans ses bras.

L’année après avoir finis le lycée, j’intégrais une école de droit, j’avais vraiment envie de devenir avocate, mes parents étaient heureux de la voix que je suivais et m’aidais du mieux qu’ils pouvaient. Mon frère était très heureux pour moi et me soutenait dans les moments difficiles, c’était à lui que je pouvais confier le plus de choses.
Alors que je venais de finir les cours, ma voiture tomba en panne dans une route de campagne alors que je me rendais chez une amie. Je sortis de la voiture et appelai l’amie en question pour lui dire que je serais sans doute en retard, mais sans lui donner de raison. Mon père m’avait apprit à réparer une voiture en cas de panne, ce qui allait beaucoup me servir dans cette situation. J’ouvris le capot en toussant à cause de la fumer qu’il s’élevait de celui-ci, j’essayai de trouver la panne. Après quelques minutes je la repéra, elle venait tout simplement du moteur. Un homme s’approcha de moi par derrière, lorsqu’il s’adressa à moi, je sursautai. « Une panne ? » « Oui, enfin ca vient du moteur, j’aurais pus la réparer moi-même mais bon… je n’ai pas les instruments nécessaire. » « La réparer vous-même ? » « Oui, mon père m’a apprit à réparer une voiture quand j’avais quatorze ans. » « Vous avez quel âge mademoiselle ? » « Dix huit ans, pourquoi ? » « Ca vous intéresserez de travailler dans un garage qui recherche un employé ? » J’eus un léger sourire. « Pourquoi pas ? » Quelques minutes plus tard, j’étais dans la voiture de l’homme que j’avais rencontré, il s’appelait Eric, et il s’avérait qu’il serait peut-être mon collègue de travail. En arrivant au garage, je fus surprise de l’âge de l’homme qui le tenait. Il devait avoir un ou deux ans de plus que moi. Il se dirigea vers nous et déclara. « Salut Eric, la demoiselle à une panne ? » « Oui mais elle peut se débrouiller toute seule, il lui faudrait juste les accessoires nécessaires. » « Elle sait réparer une voiture ? » « Oui, apparemment… »
Ils me prêtèrent les instruments nécessaires pour réparé ma voiture et nous roulâmes jusqu'à l’endroit ou ma voiture était garée. Je réparai ma voiture sous leur regard, lorsque j’eus terminé, je leva la tête et surpris leur regard surpris. J’éclatai de rire, et ce fut comme ça que je fus engagée, travaillant à mi-temps dans ce garage, Eric et mon patron, Lucas, étaient très sympa avec moi.

« Joy ? Tu vas être en retard à ton boulot ! » Je dévalai les marches de l’escalier en mettant mon blouson. « Je sais, je sais… Mais j’ai prévenu Eric. » Je pris mon sac et sortie de la maison, montai dans ma voiture, dix minutes plus tard je fus au garage. J’entrai et découvris Eric avec un client, Lucas était accoudé au comptoir, les observant. « Salut Luc’ ! Salut Eric. » Cela faisait environ cinq mois que je travaillais au garage, j’y allais après les cours, et le week-end, même si j’étais en deuxième année de droit, j’adorais toujours autant travailler. Le client se tourna vers mon pour me relooker de la tête au pied. Je l’ignorai complètement, enlevant mon sac. Je l’entendis demander à Eric. « Cette beauté travaille avec toi ? » « Oui pourquoi ? » « Parce que… Vous avez de la chance, il n’y a pas beaucoup de garage qu’on des employées aussi sexy ! » Je me tournai vers le client, je détestais qu’on ne dise pas les choses en face… « Vous savez monsieur le gros pervers, je vous emmerde ! Alors maintenant, vous attendez silencieusement qu’Eric vous répare votre voiture ou vous dégagez. » Je repartis dans la pièce d’à côté, comme une furie. Lucas se dirigea vers moi. « Hé Joy, tu y as étais un peu fort avec lui. » « J’en ai marre que tous les pervers me traitent comme une moins que rien ! » « Avoir dix neuf ans ca change apparemment ! » Et nous partîmes dans un immense éclat de rire.

Un soir ou je ne travaillais pas, mes amies m’avaient proposés de sortir en boite. Après avoir revêtit une petite robe, je sortis de chez moi. Je remarquai avec surprise que ce soit Henry Kelson qui était venu me chercher dans sa Mini-Cooper, je détestais ce genre de voiture mais j’entrai sans broncher. « Pourquoi tu es venu me chercher ? » « Parce que Marie ne voulait plus venir finalement. » « Ah, merci alors. » Arrivés en boite, nous entrâmes puis je me dirigeai vers mes amies. « Tu es venue avec Henry ? » « Avec Henry Kelson ? » « Le mec le plus beau de la terre ? » « Attendez les filles, il est venu me chercher, j’allais pas lui mettre un vent ! » Pour moi, cette discussion était terminée. Une heure plus tard, après avoir ingurgité une énorme quantité de vodka, nous nous retrouvions sur la piste de danse à nous déchainer comme des petites folles. J’entendis alors une voix dans mon oreille. « Tu veux danser ? » « Ouiiiii ! » Et nous dansâmes, en réalité, je n’avais pas capté que c’était Henry, je voyais le visage vert de jalousie de mes amies, sans comprendre pourquoi elle me regardait comme ça.
Et encore une heure après, je me trouvais dans les toilettes des garçons, en train d’embrasser Henry, je ne comprenais plus rien du tout, l’alcool avait une totale emprise sur moi.

Le lendemain matin, je me réveillai dans un lit qui m’était inconnu. A côté de moi je découvris Henry, nu, enfin moi aussi je l’étais alors ce n’était pas vraiment bon signe. Je me levai rapidement, m’habillai puis m’apprêtai à sortir lorsqu’il émergea des bras de Morphée. « Joyce ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Apparemment, lui aussi avait beaucoup bu, il ne semblait se souvenir de rien, mais ce n’était pas bien difficile à deviner. Lorsqu’il comprit, il prit le drap, le noua autour de sa taille et s’approcha de moi. « Je suis désolé Joy. » « Pourquoi ? » « Pour ça… » « Mais tu n’es pas le premier garçon avec qui je couche, ni le dernier figure toi ! » Sur ce, je claquai la porte et partis en courant. Je n’avais pas menti, je n’étais pas vierge, mais c’était comme s’il avait violé mon intimité, je n’oserai plus jamais le regardais en face.

« Joyeux anniversaire Joyce ! » « Maman… il ne fallait pas faire tout ça, tu sais que ce ne sont que mes vingt ans ! » « Et alors ? C’est très important dans la vie d’une jeune fille ! » Cela ne faisait pas longtemps que j’avais quitté ma fac de droit, et j’avais étais engagé dans le garage ou je travaillais, je ne nourrissais plus l’envie de devenir avocate. Mes parents étaient déçus, mais ne disaient rien, au moins j’avais un travail. Je travaillais également à mi-temps dans un bar en tant que serveuse pour arrondir mes fins de mois. J’avais pris un appartement pour moi seule, et je n’allais pas tarder à emménager.
Et une semaine plus tard j’étais tranquille dans mon appartement, j’étais seule et je pouvais faire tout ce que je voulais ! Un soir, la sonnette retentit, je me dépêchai d’aller ouvrir avant de découvrir Henry sur le pas de la porte. « Salut. » « Qu’est-ce que tu veux ? » « Je voulais qu’on s’explique. » « Mais il n’y a rien à dire ! On est majeur, on a couché ensemble, c'est tout ! » « Oui mais je sais qu’on est mal à l’aise tous les deux, surtout moi en fait. » Je l’invitai à entra et il prit place sur le canapé. « Mais il vaudrait mieux oublié tu sais ? Ce serait beaucoup plus simple pour nous, que tout redevienne comme avant. » « Oui… que tout redevienne comme avant. » Mais je savais très bien que ne pourrions jamais être amis comme avant, et il le savait aussi.

Aujourd’hui j’ai vingt deux ans, je travaille toujours au garage avec Eric et Lucas, et toujours en tant que serveuse. Je suis célibataire, et je préfère les aventures d’un soir, au grand amour. Cela fait un moment que je n’ai pas revu Henry, et c’est beaucoup mieux comme ça, j’ai apprit par mes amies qu’il était partit pendant un ans dans un autre pays, mais apparemment il est revenu il y a peu de temps. Je ne peu niai qu’il m’attire, mais pour l’instant, personne ne le sait.