Un monde de fantaisie à porter de main, doux, fragile mais tellement grand. Les enfants ont souvent les plus grands rêvent et c'est eux qui réussissent à faire rêver les grands, les emportant dans milles et un lieu imaginaire. Certains rêvent d'automobile de course, alors que d'autre petites rêvent de princesses, de château et de fée. Toute petite fille avait cependant une chose qui ne différait pas, le prince charmant. La petite Kalakos en ce moment rêvait d'un jeune homme qui selon elle représentait très bien la masculinité elle même, ainsi que la protection, la sécurité bref. Avec lui, tout pouvait ce produire elle était à l’abri. Superman pouvait aller se rhabiller car avec son prince charmant, son héro bien à elle, le monde pouvait tomber il serait là pour la rattraper et la rassurer. Et bien sûr pour lui sauver la vie. La petite fille doucement couché dans son lit serrait son ourson en peluche contre elle pensant à ce héro de son imagination pourtant réel. Quoi de mieux que de trouver ce symbole gigantesque en ce réveillant ? C'est alors à ce moment que son monde chamboula du tout au tout. Tout ce qui se trouvait à être merveilleusement bleu dans le ciel devint alors gris. Tout autour de la petite ce mis alors à devenir un réel cauchemar sans qu'elle puisse y faire quoique ce soit. Pourquoi faisait-elle un rêve aussi cruel - si on pouvait appeler cela un rêve - ? Personne n'en avait la moindre idée sauf la petite et adorable Pénélope. Aujourd'hui avait été extrêmement difficile. Lorsqu'elle c'était réveillé son grand frère était déjà partie, et cela voulait dire qu'elle devrait ce faire un petit déjeuner toute seule, avec ces deux petites mains maladroites. Agrippant le lait, elle du ensuite aller chercher les céréales tout en haut du garde-manger, enfin il n'était pas si haut, de la grandeur de son frère à peu prêt. Ce fut tout qu'une mission aller chercher cette petite boîte de céréale au miel tout en haut. La cadette sauta d'abord une première fois pour sauter une deuxième fois afin d'aller prendre la petite chose en carton. Quand elle réussit à l'atteindre la petite renversa au moins le tiers du contenu de la boîte sur le sol. Elle put alors entendre dans un cri son père. «Qu'est-ce qui ce passe ici ?» La jeune fille se mit alors a tenter de cacher la grosse gâfe qu'elle venait de faire mais pas la peine son père venait d'arriver et de tout voir. « Je te jure papa, c'est pas ce que tu crois.» Pénélope improvisa un bref sourire désolé alors que son père se prit la tête. « Mais veux-tu bien me dire ce qui t'as pris par la tête de vouloir prendre cette boîte toute en haut ? Tu aurais pu me demander à moi, ou alors à Megara ou enfin à n'importe qui ! » La petite tête brune qui était levée haute pour regarder son père, l'autorité familiale, se baissa alors sur le gâchis accomplit par ces deux petites mains. À aurait-elle pu demander de l'aide alors que ni de Waël, Megara ou même Veronica n'était présent à la maison ? La seule personne présente était son père occupé à travailler sur quelque chose de très important, comme il disait. Le reste de la journée, ne c'était guerre passé mieux, elle avait été privé de sortie et donc, aucunement possible de voir ces amis. Comme personne n'était à la maison, ce fut un enfer pour elle de s'amuser toute seule avec ces poupées. Quand enfin vers sept heure la porte d'entrée claqua, la jeune Kalakos couru vers celle-ci pour voir apparaître Megara. Une petite déception ce fit mais c'était quand même un miracle qu'elle soit rentré. Pourtant, sa nouvelle soeur ne put se consacrer au jeu de la poupée. Huit sonna rapidement et son père lui ordonna d'aller au lit. Toute seule sans son frère, la jeune fille devenait encore plus triste. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en pleine nuit, enfin vers onze heure, Pénélope se réveilla en pleure restant toute seule dans sa chambre dans un coin sombre. De petites larmes coulaient sur ces joues alors qu'elle serrait fort son ourson. Son frère, son héro, son protecteur n'était pas là. Comme elle avait rêvé que celui-ci tombait dans un gigantesque lac de lave, la petite y cru presque si elle n'aurait pas su qu'il s'agissait de fiction. Elle ne pu que doucement implorer la venu de ce grand frère « Waël. » pronnonca-t-elle dans un sanglot. Le noir l'engloutissait tranquillement et elle avait peine à pensé qu'elle resterait là.

En rentrant à une heure aussi tardive, Waël essayais de ne pas faire trop de bruit. Il devait être onze heure passé et généralement à cette heure là, toutes personnes qui habitaient sous le toit de cette maison avait rejoint leur chambre, et plus précisément le lit pour passer une nuit tranquille et paisible. Waël était donc le seul debout et encore éveillé, comme toujours lorsqu'il devait se rendre dans ce restaurant en ville pour travailler. Avant il y allait tous les jours mais très vite il s'était épuisé, entre ses cours et ça.. Et puis son était général ne lui permettait pas vraiment d'avoir un travail aussi prenant. Alors il avait réussit à négocier pour finalement réduire son temps de travail à deux ou trois soirs par semaines. Certes son salaire avait pas mal diminué lui aussi mais au moins, il arrivait un peu mieux à tout gérer. Ce soir là, le jeune homme avant donc travailler dans ce restaurant, malgré un état de fatiguer assez important. Il avait nettoyer des assiettes, des verres, des couverts, avait passer le balais un peu de partout, bref il faisait son boulot quand un mal de tête assez prononcé se fit ressentir, l'obligeant à s'asseoir. Les gens qui travaillaient avec lui le questionnait lui demandait si il voulait un aspirine ou quelque chose comme ça. Il avait accepté pour leur faire plaisir et les rassurer, mais dans le fond il savait très bien que ça ne servait à rien de prendre ce genre de cachets. Peut être que ça les soulageait eux quand ils étaient malade mais pour lui il fallait beaucoup plus que ça. Ce mal de tête, comme toujours n'était pas dû à la fatiguer de la journée ou a de l'énervement - bien que cela n'arrange rien - mais à cet accident qui remontait à un an maintenant. Personne ici, dans cette cuisine ou dans ce restaurant n'était au courant et de toute façon ils n'avaient pas besoin de le savoir, raconter son passé ce n'était pas une chose que Waël aimait faire. En tout cas, ce soir là, son mal de crâne fut tellement violent que le patron du restaurant qui était heureusement une personne très sympa et très compréhensive lui permit de rentré chez lui plus tôt.
C'est pour cette raison que le jeune homme était déjà dans le hall d'entrée alors que d'habitude il ne pouvait retrouvé son lit que vers une heure du matin. Il gravit les escaliers, son sac sur l'épaule toujours en essayant de rester le plus discret possible, marchant sur la pointe des pieds. En passant devant la chambre de Megara il s'arrêta automatiquement. Il y a quelques semaines en arrières, il aurait frapper à cette porte et serait entrer pour passer un bon moment au compagnie de la jeune femme. Elle dormait très rarement à cette heure là.. Mais là il soupira simplement et baissa la tête avant de s'enfoncer un peu plus dans le couloir pour rejoindre sa chambre. Waël posa immédiatement son sac sur son lit - ou plutôt il le balança et il se dirigea rapidement vers sa table de nuit pour avaler un de ces petits cachets ronds, les seuls qui pouvaient lui faire vraiment du bien quand il avait si mal, quand il était dans un tel état. Ensuite, il s'allongea sur son lit et ferma les yeux un moment. Le brun savait qu'il ne s'endormirait pas, mais il espérait que cet petit moment de repos permettrait au médicament d'agir un peu plus rapidement - ce qui était bien sûr faux, mais bon, il avait toujours eu cet espoir. Après une dizaine de minutes, il décida enfin de se relever pour enlever ses vêtements et enfiler sa tenue de nuit, soit un jogging et un simple tee shirt. Une fois cela fait, il commença à rentrer dans son lit mais se ravisa au derniers moment. Il avait oublié quelque chose très important et il savait très bien qu'il ne pourrait pas vraiment trouver le sommeil si il n'y remédiait pas immédiatement. Ainsi, il se releva et sortit de sa chambre pour rejoindre celle de sa petite soeur. Oui, elle aussi devait dormir à une heure comme celle ci, du moins il l'espérait, mais il tenait quand même à aller la voir et à déposer ce simple baiser sur sa jour comme il le faisait depuis que leur mère avait disparut dans cet accident, depuis qu'elle ne pouvait plus le faire. Le beau brun ouvrit doucement la porte en essayant de ne pas la faire grincer et se retrouva donc dans la chambre sombre de sa soeur. Il jeta un coup d'oeil vers le lit et s'en approcha doucement jusqu'à ce qu'il se rend compte que Penélope n'était pas là. Sans doute était elle aller dormir avec son père - bien que ce ne soit pas son genre ; elle préférait largement se joindre à son grand frère, c'est elle qui lui avait dit. Waël finit par se tourner légèrement pour revenir sur ses pas et partir à la rechercher de la petite brune quand il l'a vit assis dans un coins, l'air apeuré. « Qu'est ce qui se passe, ma puce ? » lui demanda t-il en s'approchant d'elle pour ensuite la prendre dans ses bras. Il la serra un moment contre lui, puis il finit par la porter pour l'emmener jusqu'à son lit. Il s'assit ainsi sur la lit de sa petite soeur, gardant cette dernière sur ses genoux et surtout contre lui. « T'as fait un mauvais rêve ? Tu veux venir dormir avec moi ? » Il la regarda et lui adressa un léger sourire pour la rassurer, lui montrer que maintenant il était là et qu'elle n'avait plus rien à craindre.