« Félicitation c’est une petite fille. » Annonça le médecin.
C’était le 12 février 1993, ma mère, Mandy Parker, venait d’accoucher. Pour le plus grand bonheur de ma mère et de mon père, Dean, j’étais enfin née. Mon enfance fut d’ailleurs des plus calme et des plus simple. Je n’avais jamais manqué d’amour, bien au contraire. Mes parents avaient toujours été les personnes les plus importantes de ma vie. Je n’avais jamais était en froid avec eux. Ils étaient les parents les plus cool et les plus géniaux de la terre. J’avais toujours été proche d’eux mais a l’adolescence les choses avaient un peu changés. Au collège je n’avais jamais vraiment beaucoup été aimé. Ca avait été d’ailleurs bien le contraire. J’avais été une ‘looseuse’ comme disait si bien tout le monde. J’avais commencé recevoir des insultes toutes les jours, des rabaissement, des humiliations. Mais tout cela mes parents ne l’avaient jamais su. Je ne leur avait jamais dis, je ne voulais pas leur dire que j’étais faible. C’est ainsi que j’avais commencé a moins manger, a me résoudre a sauter dans repas quand cela n’allait pas. Cela alors que j’avais seulement 11 ans. Mais mon père l’avait remarqué. Il c’était rendu compte que quelques chose n’allait pas, il avait alors, avec ma mère, pris la décision de m’hospitaliser. C’est ainsi que j’avais passé quelques mois a l’hôpital. Mon poids avait été beaucoup plus faible qu’il aurait du l’être. C’est ainsi qu’après une ‘cure’, mes parents décidèrent de déménager a Baton-Rouge. J’avais alors presque 13 ans en arrivant a Bâton-rouge. Les choses c’étaient mieux passer la. Je n’étais pas populaire mais au moins je m’étais fait un petit groupe d’amis, un vrai, en qui je pouvais avoir confiance.


L’année de mes 14 ans, un nouveau petit être entra dans ma vie. Mon petit frère. Mes parents avaient souvent parlé d’avoir un nouvelle enfant et j’avais toujours adorée cette idée. C’est donc ainsi que j’eu un petit frère, la personne la plus importante de ma vie. Je ferais absolument tout pour lui, pour qu’il soit heureux, qu’il aille bien. Kenan avait toujours été un petit garcon absolument génial. J’adorais m’occuper de lui et de jouer avec lui. Sans s’en rendre compte parce qu’il était beaucoup trop petit, il m’aidait a aller bien. Il était tellement génial mes yeux, tellement important. Il suffisait que je le vois heureux et cela me suffisait. Mais a cette âge la, je fis aussi la rencontre de Jezzy, qui devint rapidement ma meilleure amie. Toutes les deux étions vraiment proches, nous nous comprenions vraiment bien. Nous avions toutes les deux vécus des choses similaires. Elle aussi n’avait jamais été aimé au collège, elle avait aussi était insultée, humiliée. C’est d’ailleurs surement ce qui fait que nous sommes toutes les deux très proches. Et depuis ma rencontre avec elle je savais que je pouvais compter sur elle, je savais qu’elle serait toujours la tout comme elle savait que je le serais toujours pour elle.


26 juillet 2007

J’étais posée dans ma chambre, comme a mon habitude à dessiner. Ca avait toujours été ma grande passion à vrai dire. Le dessin. C’était une sorte de thérapie pour moi. Quand ca n’allait pas je dessinais. Et pour me défouler j’avais la danse. Je tenais la danse de ma mère. J’avais grandit en la voyant danser, dans des spectacles, ou des soirées elle avait toujours été très douée et merveilleuse. Quand au dessin, je le tenais. J’avais une toile dans ma chambre qu’il avait peint pour mes 15 ans. Mais j’avais remarqué que depuis quelques temps quelque chose n’allait pas chez mon père. Je voyais qu’il était pale, moins en forme et cela m’inquiétez. C’est d’ailleurs ce jour la qu’il vint me parler. Il frappa a la porte et je lui dis d’entrer.

« Ma chérie ? Il faudrait que je te parles… ». Je levais la tête en entendant cette voix, celle de mon père, mon petit papa. Il venait de pénétrais dans ma chambre. Je posais mon bloc de dessin et lui fis signe de venir s’asseoir prés de moi. « Je t’écoute. ». Je lui adressais un sourire. Bizarrement il semblait mal a l’aise, pale comme depuis quelques mois, il ne sembla pas en forme non plus. « Est-ce que quelque chose ne va pas papa ? ». Il sembla se forcer à m’adresser un sourire et pris ma main comme pour me rassurer. Je fronçais les sourcils m’inquiétant un peu plus. « Voila… Ce n’est pas facile a dire mais je crois que tu es assez grande pour comprendre… ». Il se tut et baissa la tête. « Papa, que se passe-t-il ? Tu m’inquiètes… ». Il sembla respirer un bon coup avant de lever son regard vers moi. Il y eu quelques secondes de silence. « Je… J’ai un cancer Kalei… ». Pendant quelques secondes, surement même plusieurs minutes j’étais incapable de réagir de dire quoi que se soit. C’était impossible. Il ne pouvait pas être malade, pas lui. Il ne le méritait pas. « Mais tu… Tu vas guérir… Ca va allez pas vrai ? ». Je vis alors son visage s’attrister un peu plus et je compris sans qu’il réponde. « Non… Non c’est impossible tu… Tu peux pas mourir… T’as pas le droit… ». Sans un mot, alors que les larmes se mirent a rouler sur mes joues il me pris contre lui. J’avais peur...


Au fur et a mesure des années, l’état de mon père continuait de se dégrader et il fini par décédé, alors que j’avais 17 ans et que Kenan en avait seulement 3. Mon petit frère ne compris pas très bien ce qui se passait, mais il avait compris qu’il ne reverrais jamais notre père. Ma mère et moi furent anéanti. Le décès de mon père fit revenir mes mauvaises habitudes de manger peu, mais en plus de ca j’avais fais l’erreur de commencé a m’automutiler. Quand je pensais trop, quand j’allais mal je m’enfermer dans la salle de bain de je faisais passer le rasoir sur mes veines, une manière de ‘vider’ mes peines. C’est ainsi que j’avais aussi commencé a m’en vouloir de faire ca a ma mère et a mon frère même si aucun d’eux ne sait… Mais aujourd’hui la vie continue, même si cela fait seulement quelques mois…

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