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 WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you

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Waël C. Kalakos

Waël C. Kalakos
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→ date d'arrivé : 01/10/2010
→ messages : 437
→ âge : 17 ans
→ avatar : nick jonas
→ métier : plongeur dans un restaurant
WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you 462157nick1



Anyway
→ libre pour un rp ?: oui !
→ à savoir:
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MessageSujet: WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you   WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you Icon_minitimeMer 9 Mar - 22:52

waël césar kalakos

ϟ SURNOM(S) : Wa', Kalakos.
ϟ AGE : 18 ans.
ϟ DATE DE NAISSANCE : 24 février 1993.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Náxos, Grèce.
ϟ ORIGINE(S) : grecque et argentine.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel.
ϟ MÉTIER/ÉTUDES : plongeur dans un restaurant en centre ville et lycéen.
ϟ GROUPE : all that's know.

inventé scénario



- généreux
- mature
- réfléchie
- protecteur
- trop sérieux
- jaloux
- pessimiste
- naïf

QU'EST CE QUE TU FAIS A BÂTON-ROUGE EN FAIT ? C'est pas moi qui ai décidé de venir vivre ici, à vrai dire c'est mon père qui nous a obligé à déménager parce que sa fiancée habite ici et bien sûr lui il veut vivre avec elle, alors il embarque toute sa petite famille sans vraiment savoir ce qu'on en pense.. Avant je vivais à la Nouvelle-Orléans et je dois dire que cette ville me convenait parfaitement bien qu'elle me rappelle quelques mauvais souvenirs..Mais bon, d'après ce que je sais Bâton Rouge est une ville plutôt sympa..

ET AVEC TES AMIS ? T'ES PLUTÔT DU GENRE SOLITAIRE OU PLUTÔT BIEN ENTOURÉ ? Je suis un garçon très discret et parfois trop timide, on arrête pas de me le répéter, alors forcément j'ai du mal à aller vers les autres. Bien sûr la plupart du temps je fais des efforts mais je crois que suis bien quand je suis seul et c'est comme ça depuis l'accident, à croire que le coup que je me suis prit sur la tête m'a complètement dérégler le cerveau ! Non en vérité je crois que mon problème, ma "maladie" si on peut appeler ça comme ça, me bloque beaucoup.. et m'empêcher d'aller facilement vers les autres... Cela dit j'ai des amis, beaucoup d'amis auquel je tiens énormément et qui m'aide chaque jour.

C'EST QUOI TON RÊVE ? LA CHOSE QUE TU VOUDRAIS RÉALISER A TOUT PRIX ? ET TON PIRE CAUCHEMAR ? Je suis pas du genre rêveur et tout ça.. En fait je crois même que j'ai aucun rêve.. ou du moins il n'est pas vraiment possible ; excepté si un jour je me réveillait avec le pouvoir de remonté le temps ! Sinon bah je sais pas, ça fait peut être cliché mais je veux réussir ma vie tout simplement.. avoir un boulot - si possible devenir écrivain se serait le top - me marier, avec des enfants et vivre dans une grande maison !
Après.. pour ce qui est de mon cauchemar je sais pas non plus.. étant donné que j'ai perdu ma mère et ma petite soeur je crois que rien ne peut être pire.. à part bien sûr perdre le reste de ma famille ; mais ça je préfère même pas y penser ! .


C'EST QUI TA PLUS GRANDE IDOLE, LA PERSONNE QUE T'ADMIRE LE PLUS, CELLE A LAQUELLE TU VEUX RESSEMBLER ? ET LA PERSONNE QUE TU DÉTESTE LE PLUS, CELLE A LAQUELLE TU VEUX SURTOUT PAS ÊTRE COMPARÉ ? mon père, c'est un homme que j'admire beaucoup. Je sais, ça fait aussi un peu cliché mais il a vécut des moments difficiles et même si il a eu une période ou il n'était plus que l'ombre de lui même, il a réussit à se relever pour ses enfants ! Si un jour je deviens père, c'est sûr que je voudrais être aussi dort et courageux que lui. Par contre, je ne voudrais pas devenir comme ces gars qu'on voit dans les couloirs du lycée.. ceux qui se croient supérieur tout ça parce que papa et maman ont de l'argent, ou bien encore parce qu'ils font partie des équipes les plus populaires du lycée.. J'ai été comme ça pendant un moment, c'est vrai, mais j'espère vraiment que ça ne m'arrivera plus.

POUR TOI, C'EST QUOI LA SOIRÉE IDÉAL ? J'aime les truc tranquille.. par exemple une soirée passé devant la télé avec ses amis ou bien sa famille, c'est un très bon moment assuré. Après quand je sors, j'aime aller au cinéma.. Pour ce qui est de ma soirée idéale et bien je dirais tout simplement qu'elle est avec la fille de mes rêves, sur une plage à regarder le coucher de soleil.

PENDANT QU'ON PARLE D'IDÉAL, DÉCRIS NOUS UN PEU A QUOI RESSEMBLE L'HOMME OU LA FEMME DE TA VIE. Ma femme idéale c'est une femme qui me comprends.. Une fille pas trop collante, qui ne passe pas son temps à s'amuser et à sortir.. Je veux pas quelqu'un qui reste cloitrer à la maison non plus ! Mais quelqu'un qui sait trouver le juste milieu.. J'aimerai aussi une fille douce et tendre qui s'occupe de moi.. Pour ce qui est du physique, j'ai pas vraiment de préférence, si ce n'est que je préfère quand elles sont pas trop grande et qu'elle ressemble pas trop à des poupée barbie.

POUR FINIR, RACONTE NOUS QUELQUE CHOSE QUI T'AS MARQUÉ, UNE ANECDOTE DE TA VIE QUE TU N'OUBLIERAS JAMAIS. Oublier.. le mot à pas utiliser avec moi ! Mais bon.. je pourrais parler de l'accident mais j'ai pas envie de faire dans le drame non plus alors je vais plutôt parler d'un moment heureux de mon existence.
Je devais avoir 13 ans et je vivais à Buenos Aires.. Je me sentais pas très bien là bas et mes parents le sentaient très bien alors pendant des vacances ils m'ont fait la surprise de me prendre un billet d'avion pour Naxos ! Je suis allé là bas et j'ai retrouvé mes amis, ma famille, que j'avais pas vu depuis plusieurs années. J'ai passé des moments exceptionnels sur l'île et ça m'a fait un bien fou de retrouver toutes ces personnes. Aujourd'hui, j'essaye d'y retourner le plus régulièrement possible, mais avec les évènements récent, ça s'est montré un peu plus difficile..







ϟ PSEUDO/PRÉNOM : mika, namille, raspberry
ϟ AGE : 17 ans
ϟ OU AS-TU CONNU LE FORUM : bah.. c'est une bonne question *SBAFF*
ϟ FRÉQUENCE DE CONNEXION : un peu tout les jours
ϟ DOUBLE COMPTE : pas encore
ϟ AVATAR : nick jonas ♥
ϟ AUTRE CHOSE : cacahuète !
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Dernière édition par Waël C. Kalakos le Lun 25 Avr - 7:36, édité 12 fois
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Waël C. Kalakos

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MessageSujet: Re: WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you   WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you Icon_minitimeMer 9 Mar - 22:55

Cher journal,
non .. ça marche pas, C'est pas un de ces journal intime comme les filles ont et comme ma sœur va sans doute avoir quand elle aura douze ou treize ans ! C'est pas un truc débile dans lequel je vais écrire tout ce que je pense d'un tel ou d'une telle, pff de toute façon ce genre de chose ça sert à rien. Peut être que je pourrai parler de mémoire ? Quoique j'ai que dix sept ans c'est peut être un peu tôt pour utiliser ce terme..mais bon à vrai dire je vois pas trop ce qui pourrait convenir; c'est juste un carnet vierge - enfin plus maintenant - que j'ai retrouvé dans un de mes tirroirs, que je vais devoir transporter toujours avec moi, et sur lequel je suis censé écrire tous mes souvenirs, des plus anciens au plus récent. C'est mon médecin qui m'a expliquer que ça pourrait m'aider. Je sais pas trop si c'est vrai mais après tout pourquoi pas ?! Je crois que de toute façon je suis prêt à tout pour essayer de combattre ce fichu truc qu'on appelle amnésie ! Raa mais je m'égare là.. Le Dr. Newton m'a dit de commencer par le début, j'ai pas trop comprit pourquoi. Il parait que c'est un façon de restructurer les choses dans mon esprit pour éviter que je mélange tout.. Et puis quand on y réfléchit, c'est cohérent ; on ne commence jamais une histoire par la fin ! Sauf quand on est un être totalement illogique, mais heureusement je crois que ce n'est pas mon cas !
Je suis né dans la ville de Náxos. Pour vous situer c'est une jolie petite ville typiquement grecs qui se trouve sur une île, l'île de Naxos - toute la différence se fait avec l'accent - et qui se situe presque au cœur de la mer Egée. Je pourrais parler longtemps de l'île, de la Grèce, de ma ville. De toutes ces histoires qu'on m'a raconté, des légendes les plus anciennes mais à vrai dire je ne crois pas que cela ai une place dans mon histoire. C'est vrai, je dois l'avouer, c'est une ville spéciale pour moi. Peut être seulement parce que j'y suis né, je sais pas trop mais bon.. c'est un endroit tranquille, presque paradisiaque et des fois je me dis que ma famille et moi même, on aurait mieux fait de rester là bas. Ah oui ma famille, mes parents ! Première étape de ma courte vie.. Je ne vais pas raconter la façon dont ils se sont rencontré, une fois de plus ça ne me concerne pas vraiment et puis ce n'est pas vraiment un de mes souvenirs les plus importants ; quand j'étais petit, j'étais pas du genre à leur demander tout le temps de me raconter leur histoire, à vrai dire lorsque ma mère commençait à le faire je m'endormais en un clin d'œil ! Remarquez c'était assez efficace comme méthode... . Pourquoi je dis "remarquez" d'ailleurs ?! Je dois devenir fou..raaa bref, passons. Donc au début il y avait mes parents, Milo Kalakos - un grecs de pur souche et Dana Morales, une argentine tout ce qu'il y a de plus typique ! Tous les deux se marièrent et ils eurent donc un premier enfant : moi ! Waël César Kalakos... Qu'est ce que je pourrais vous dire après ça.. Mes premiers années je ne m'en souviens pas, mais hé ça vient pas de mon coup sur la tête ! Je le sais très bien, d'ailleurs mon médecin m'a dit " écrit seulement ce dont tu te souviens, ne cherche pas à inventer des choses qui pourraient te mener sur de fausses routes " ...quel philosophe ce docteur..

Le vrai premier souvenir que j'ai et que je crois je ne pourrais jamais oublier, c'est une soirée passé au bord de l'eau avec mes parents. J'avais quatre ans, ou du moins je venais tout juste de les avoir, et j'étais là assis au milieu de mes parents qui se jetaient des regard amoureux de temps à autre, alors que moi je regardais les vagues puis l'eau qui venait me chatouiller les pieds, ne disant rien et appréciant juste la vue qui s'offrait à moi. Mon père avait finit par se lever nous informant qu'il allait nous chercher quelque chose à manger et à boire et je resta donc avec ma mère. Je lui adressa un large sourire puis elle passa son bras autour de mes petites épaules pour me serrer contre elle en me chuchotant à l'oreille qu'elle m'aimait et qu'elle était fière d'avoir un garçon comme moi.. J'ai toujours été proche de ma mère sans vraiment savoir pourquoi. En fait je me posais pas vraiment la question à l'époque. J'étais haut comme trois pommes et tout ce qui m'intéressait c'était les derniers jeux à la mode ainsi que le sport en général. Mais aujourd'hui, quand je repense à toute cette période je me dit que ma mère et moi on était proche tout simplement parce qu'on se ressemblait. Physiquement bien sûr ! J'avais prit pas mal de chose d'elle mais surtout côtés caractère. On avait la même détermination, la même façon de voir les choses, la même envie de réussir ! Quand je commençais quelque chose je savais qu'elle était derrière moi pour mon pousser encore et encore, pour que je réussisse, pour que j'atteigne mon objectif ou bien même que je le dépasse ! Mon père lui, il était plus en retrait. Il travaillait énormément pour pouvoir m'offrir tout ce dont j'avais besoin et puis je sais bien que gérer une grosse entreprise c'est jamais évident et ça demande beaucoup de temps et de sacrifice.. mais je ne lui en ai pas voulu et je ne lui en voudrais jamais car je sais qu'il faisait ça pour moi, pour notre famille qui commença à s'agrandir.
J'avais onze ans quand ma mère m'annonça qu'elle était enceinte. A l'époque ça ne me fit pas très plaisir, je dois l'avouer. Je me disais que mes parents allaient m'oublier, qu'ils allaient plus s'occuper de ce bébé que de moi qui était maintenant un "grand" garçon.. Non, j'étais pas un grand garçon. Je me souviens que j'étais capricieux, j'avais un sale caractère qui énervait de plus en plus mes parents et cette annonce n'avait donc rien arrangé ! J'ai eu ma période "je vous parle plus" puis finalement ma mère est allé à l'hôpital pour l'accouchement et je me suis rendu compte que avoir un petit frère ou une petite sœur c'était pas si terrible..mais j'avoue que quand j'ai vu ma mère avec un bébé dans les bras et mon père avec un autre bébé, là j'ai eu un peu de mal.. en plus c'était deux filles ! Je me souviens que je me disais "raaa non mais voulais un petit frère moi ! " et ma mère m'avait alors répondu "la prochaine fois" avec un de ses sourires qu'à l'époque je ne savais pas comment définir. Quelques jours plus tard, mon père - plus radieux que jamais - et moi même on était dans la voiture pour aller chercher les "trois femmes de la maison" comme mon paternel disait avec un large sourire.. En fin de compte, en y réfléchissant, l'arrivée de Olympe et Penelope a changé pas mal de chose dans ma vie. Bien sûr mes parents s'occupait moins de moi mais ça je comprit très vite qu'ils n'y étaient pour rien. Mais un an après la naissance des jumelles, mes parents décidèrent de déménager.. et bien sûr changer juste de ville ça ne leur suffisait pas ! Non ils préférèrent emmener toute leur petite famille à l'autre bout du monde : en Argentine ! Ma mère avait envie de retrouver ses racines, sa famille qu'elle avait quitté en s'installant avec mon père. Ca pouvait se comprendre mais j'avais beau aimer ma mère plus que tout, je lui en voulu un moment. Je me retrouvais loin de la ville ou j'étais né et dans laquelle j'avais vécut pendant douze ans mais surtout je me retrouvais dans un pays très différents ou on ne parlais même pas la même langue que moi ! J'étais perdu, j'avais peur et d'ailleurs les premiers temps je ne voulais pas sortir de chez moi.. de toute façon même si je sortais ça ne servait à rien, je ne comprenais que quelques mots que ma mère avait déjà pu me dire quand je vivais en Grèce mais c'était pas assez pour tenir une vraie conversation même avec le boucher ou boulanger du coin. C'est sans doute en voyant ma détresse que ma mère qui avait du trouvé un travail dans un bar - vu que mon père avait laisser de côtés son entreprise - décida de me donner elle même des cours. Je m'en plains pas. Ma mère était une personne douce, très patiente et apprendre avec elle ça me paraissait simple, si simple que en deux mois environ je parlais parfaitement l'espagnol ! Après bien sûr elle du reprendre son travail, l'argent commençait un peu à manqué et mon père avec son petit poste dans l'entreprise du coin ne permettait pas de nourrir toute la famille. Moi, je retourna à l'école comme le fait un garçon de douze ans.

Ce qui s'est passé après.. je sais plus. J'ai beau cherché je ne trouve pas un moment qui m'ai marqué et peut être que cette période de ma vie c'est effacer à cause de l'accident.. je sais pas et je trouve ça assez frustrant.. mais bon, peut être que ça reviendra un jour. En fait j'ai l'impression que trois années de ma vie se sont effacé. Je suppose que je vivais en Argentine avec mes parents et mes petites soeurs et que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.. mais bon je ne vais pas m'attarder sur ça, ça sert à rien.
Ma mère est devenue chanteuse. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi mais c'est arrivé. Je me souviens que quand j'étais petit elle me chantait des chansons et aussi qu'elle jouait du piano à la perfection ! Cela dit j'aurai jamais pensé que ça deviendrait aussi sérieux un jour. Bien sûr l'Argentine c'était pas le meilleur pays pour ce genre de carrière, alors une fois de plus on fit nos cartons et hop on déménagea pour aller s'installer à La Nouvelle-Orléans ! Je me rappel du jour ou on a quitté notre maison en Argentine, j'avais quinze ans à l'époque et je devais ainsi quitter mes nouveaux amis, mais aussi ma première petite amie.. C'était dur, bien plus dur que de quitter l'île de Naxos, mais bon une fois de plus j'avais pas le choix. Je peux pas cacher que le fait de tout recommencer encore une fois, c'était une sensation très désagréable. J'avais apprit la langue de ce nouveau pays à l'école mais je me sentais pas la force de travailler encore pour passer pour un petit américain. J'étais grecs, j'avais passé trois ans en Argentine et ça s'entendait - et ça s'entend toujours - lorsque je parlais. Mais bon qu'importe, je suis fier de mes origines.
Ma mère n'était pas une grande star ; et de toute façon je crois pas que c'était ce qu'elle voulait. Elle aimait chanter, jouer du piano. Enregistrer un album et faire des petite tournée ça lui suffisait et elle était heureuse, je le voyais bien et moi aussi ça me rendait heureux. On vivait tout les cinq dans un grand appartement assez luxueux, on manquait de rien. Je passais un peu moin de temps avec ma mère, certes, mais du coup je me rapprocha un peu de mon père qui lui passait maintenant beaucoup plus de temps avec ses enfants. Il avait trouver un boulot dans un bar et pour être honnête, il n'y était pas souvent. Mais tant mieux ! Moi ça me faisait plaisir de pouvoir jouer au basket, au baseball et au football avec lui. Aaah oui il faut que je parle du football..ce sport si spécial à mes yeux et que je commença à pratiquer dès mon arrivé en Amérique et c'est pas pour me vanter mais j'étais assez doué. On me promettait même une très grande carrière alors que je n'étais qu'au lycée. Cette idée plaisait à mon père, mais pas à ma mère. Combien de fois on s'est prit la tête tout les deux à cause de ça.. Pour elle c'était dangereux, et ça ne me mènerait à rien.. peut être qu'elle avait raison et que j'aurai du l'écouter plus tôt. Je jouais la forte tête, je refusait d'arrêter, mettant de plus en plus mes études de côtés et à cause de cette fichue lubie à faire chier ma mère à cette époque, j'ai l'impression d'avoir gâcher mes derniers moments avec elles.
Voila.. je viens au moment le plus dur de mon histoire ; cette scène qui se répète sans cesse dans ma tête, qui fait partie de mes cauchemars. J'étais dans la voiture avec ma mère et les deux jumelles. Ma mère m'avait demander de l'emmener faire des courses puisqu'elle était enceinte et elle ne pouvait donc plus conduire. Mon père travaillait alors c'est moi qui était de "corvée".. J'avais un entrainement et bien sûr j'étais pressé de rentrer pour pouvoir y aller alors du coups je disais sans cesse à ma mère de se dépêcher dès qu'elle faisait un pas dans le magasin. Finalement elle en eut marre et elle décida de laisser tomber sa liste et de passer à la caisse directement. Elle ne me supportais plus, je le voyais bien et ça me faisait mal au coeur d'être comme ça avec elle, je comprenais même pas pourquoi j'étais comme ça. Je l'aimais pourtant. Je l'aimais énormément malgré tout ce que je pouvais lui dire et lui faire. On se rendit tous les quatre dans la voiture et je démarra rapidement en voyant l'heure qu'il était. Elle commença alors à me faire une leçon de moral, une de plus.. Moi ça m'énervait d'entendre toujours les mêmes choses. Non je ne voulais pas arrêter le football, même si cette personne qui avait fait tant pour moi me le demandait. L'atmosphère était très tendue. Mes deux petites soeurs agée de quatre ans maintenant n'osaient rien dire, ma mère elle aussi restait muette mais lorsque je la regarda je vis bien qu'elle était blessé par ces disputes trop nombreuses maintenant. Le derniers souvenirs que j'ai de cette scène : c'est ma mère, me regardant en essayant de me faire comprendre qu'elle s'inquiétait pour moi, puis je vis ce camion arrivé à toute vitesse. Très vite, je compris ce qui allait se passer mais je n'eut pas le temps de réagir. Le camion klaxonnait, se rapprochait encore et encore mais j'avais l'impression que tout se passait au ralentit sans pour autant me laisser le temps de faire quoi que se soit.
Lorsque je me réveilla, le médecin m'informa que trois mois étaient passé depuis l'accident. J'étais complètement perdu. Je ne savais pas ou j'étais, je ne savais pas qui j'étais et qui était cet homme qui me regardait le regard à la fois remplit de larme, mais avec ce large sourire. Pendant quatre jours encore, je resta ainsi, sans savoir qui j'étais vraiment. On me parlais sans cesse d'un accident, mais je ne voyais pas de quoi il s'agissait. Il y avait cette petite fille qui venait me voir avec son plâtre au bras et quelques égratignures, j'avais cette impression de la voir déjà vu mais son nom ne me revenait pas en tête. Il en était de même pour cet homme qui était en fait mon père. Puis bizarrement, un matin il vint me voir, comme toujours et là je le reconnut, je reconnu aussi ma petite sœur qui était avec lui et qui me sauta dessus dès que je prononça son prénom. Ça me fit un bien fou de les retrouvé parce que j'étais maintenant conscient de tout ce qui s'était passé et bien sûr je me souvins de l'accident. Je demanda à mon père comment allait ma mère, il s'installa à côtés de moi et regarda ma soeur lui faisant signe d'aller s'asseoir dans un coins de la chambre. Je sentais que quelque chose n'allait pas, mais jamais j'aurai pu imaginer qu'il m'annoncerait qu'elle était morte. Je prit quelques secondes à réaliser puis j'éclatai en sanglot.. aujourd'hui encore quand j'y pense je laisse les larmes couler. Je ne savais pas, et je ne sais toujours pas ce qui me fait le plus mal.. perdre ma mère ou savoir que j'ai tué trois des membres de ma famille. Oui car si Penelope avait survécut, sortant de l'accident avec un simple bras cassé, il n'en n'était pas de même pour Olympe et pour ce bébé que ma mère portait et qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. J'ai pleuré durant plusieurs jours. Mon père était incapable de me consoler, personne ne le pouvait. J'avais été dans le coma pendant trois mois, j'avais eu e la chance de m'en sortir mais je trouvais ça tellement injuste. Pourquoi moi j'avais survécut et pas elles ? Elles n'y étaient pour rien.. c'est moi qui n'avait pas fait attention en conduisant.. la vie est injuste et je donnerais n'importe quoi pour retourner en arrière, pour éviter cet accident ou bien juste pour les faire revenir, quitte à ce que je parte moi même. Elles me manques toutes les deux, terriblement mais quand je suis sortie de l'hôpital après de long mois d'hospitalisation et avec un plâtre autour de la jambe, j'ai compris que je devais me battre encore, même si je n'avais plus gout à rien. Il restait Penelope qui était petite et qui avait besoin d'aide pour surmonter tout ça, tout comme mon père. Il m'avait sembler fort jusqu'à là mais lorsque je retourna dans l'appartement, je découvris un homme que je n'avait jamais vu auparavant. Il ne sortait plus de son lit. Il était toujours malade, ne travaillait plus et ne s'occupait plus de nous. Au début, je me disais que c'était le contre coup, que ça allait passer mais après deux mois, rien n'avait changer. Notre situation commençait à devenir catastrophique au niveau financier alors moi je prit la place de mon père. Je m'occupai de ma petite soeur, de mon père aussi. Je travaillais dans le cinéma du coins mais aussi dans un restaurant ou j'étais chargé de faire le ménage. Je rangeai la maison, je m'occupais des factures que bientôt je ne pu plus payer et donc je me débrouilla pour nous trouver un appartement. C'était petit, je partageai ma chambre avec ma soeur et le quartier n'était pas très bien fréquenté mais bon, on n'avait pas le choix. Cette situation dura un an après l'accident. Moi je me remettait tout doucement de mes diverses blessures et de mon traumatisme crânien et j'essayai de suivre mes cours mais c'était impossible. Je m'endormais la plus part du temps et je n'avais plus cette même capacité à me concentrer et à comprendre. J'avais l'impression de toute oublier au fur et à mesure et un jour je fut même incapable de dire à mon père l'heure qu'il était en anglais. Je savais plus parler anglais mais juste grecs.. Il n'en fallut pas plus pour que mon paternel - qui s'était un peu réveiller depuis quelques temps - pour m'emmener voir un médecin. Je passa un nombre incalculable d'examens sans qu'on trouve ce que j'avais. Mes problèmes empirait, j'oubliai, je perdais tout. J'avais mal à la tête sans arrêt et j'attendais impatiemment qu'un médecin m'appelle en me disant qu'il savait ce que j'avais. Mon père me soutint énormément durant cette période assez difficiles. Tous les deux on redevint proche et ça me fit énormément de bien, ça fit énormément de bien à tout le monde de le voir sortir de sa chambre pour aller chercher un travail et de sortir quelques fois le soir pour se changer les idées. D'ailleurs je sais pas trop comment ça a pu se passer sans que je m'en rende compte mais mon père à rencontrer quelqu'un. D'après ce que j'ai comprit c'est quelque chose qui dure depuis quelques mois déjà. Lorsqu'il me l'a dit il semblait gêné, comme si il avait peur que je lui en veuille de remplacer ma mère.. mais non je ne peux pas lui en vouloir. Il a raison de continuer à avancer. Tout ce que j'espère c'est que cette femme va le rendre heureux comme ma mère l'a fait. D'après lui je l'ai déjà vu, en fait il s'agit de l'agent de ma mère. Au début j'ai trouvé ça assez étrange mais bon pourquoi pas.. d'après ma mère c'est une femme charmante et mon père ne dira pas le contraire surtout aujourd'hui qu'il veut qu'on emménage avec elle. Quitter la Nouvelle-Orléans ne peut pas me faire du mal, on a vécut énormément de chose difficiles ici mais j'avoue que j'ai un peu l'impression de quitter ma mère encore une fois. Je vais aller à Batôn-Rouge, je suis obligé et de toute façon ma soeur me l'a dit, elle a besoin de moi. Depuis que j'ai commencé à m'occuper d'elle après la mort de ma mère on n'est vraiment très proche. C'est ma petite princesse et j'aime passer du temps en sa compagnie, je préfère même être avec elle plutôt qu'avec certaines personnes de mon âge.. On a prit nos habitudes tous les deux et j'espère juste que ça ne changera pas avec les déménagement bien que d'après ce que je sais, la nouvelle copine de mon père avec laquelle on va donc vivre a deux filles, une qu'elle ne voit jamais et une autre de dix sept ans qui va donc vivre avec nous. Je pense que ça va bien se passer, même si j'ai jamais rencontré cette fille. Ca se trouve c'est l'une de ses garces qui passe leur temps à faire la fête et que je déteste au plus au point... On verra bien, de toute façon demain on charge les cartons et on prend la voiture direction Bâton-Rouge !

Ah oui j'allais oublier ! Le pourquoi j'écris ce long truc sur moi. Depuis deux semaines, je sais ce que j'ai. Je souffre d'une amnésie antérograde, ce qui signifie que je me souviens assez bien de mon passé mais j'ai par contre du mal à me créer de nouveau souvenir. J'ai tendance à tout oublier au fur et à mesure qu'on me dit les choses. Lorsque les phrases sont trop longue, une fois arrivée à la fin je me souviens plus du début.. C'est assez difficile à vivre mais bon, je dois faire avec. C'est l'une des séquelles de mon traumatisme crânien du à l'accident...y'a ça et aussi le fait que depuis, j'ose plus monter derrière le volant d'un voiture. Maintenant j'utilise ma moto en me disant que en moins si j'ai un accident, je ne tuerai que moi et personne d'autre.. J'ai aussi arrêter le football. De toute façon je ne pouvais plus à cause de ma blessure à la jambe et les médecins m'ont conseillé de ne pas recommencer pour être sûr que je puisse continuer à marcher sans béquille le plus longtemps possible ! Ah oui ils sont rassurant hein ?! Enfin bref.. pour lutter contre mon amnésie, il faut que je bosse dur par exemple à l'école. D'ailleurs à cause de ça tout le monde pense que je suis un de ces intello' ! Mais c'est pas le cas, j'ai juste pas le choix. Bon c'est vrai, malgré tout, je m'en sors plutôt bien, même très bien mais j'estime qu'avec tout le travail que je fournis c'est normal et surtout rassurant, je suis pas encore complètement fou !! Pour ce qui est de ce carnet et bien c'est un quelques sorte un aide mémoire pour moi, censé m'aider à me rappeler de tout ce que j'ai fais. Je sais pas trop comment je vais m'en sortir, comment je vais faire pour écrire tout ce que je fais mais bon.. je peux toujours essayer.


Dernière édition par Waël C. Kalakos le Mer 20 Avr - 12:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you   WAEL ☊ keep on telling me lies, I'll believe you Icon_minitimeMer 9 Mar - 23:06

Ce qui s'est passé après.. je sais plus. J'ai beau cherché je ne trouve pas un moment qui m'ai marqué et peut être que cette période de ma vie c'est effacer à cause de l'accident.. je sais pas et je trouve ça assez frustrant.. mais bon, peut être que ça reviendra un jour. En fait j'ai l'impression que trois années de ma vie se sont effacé. Je suppose que je vivais en Argentine avec mes parents et mes petites soeurs et que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.. mais bon je ne vais pas m'attarder sur ça, ça sert à rien.
Ma mère est devenue chanteuse. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi mais c'est arrivé. Je me souviens que quand j'étais petit elle me chantait des chansons et aussi qu'elle jouait du piano à la perfection ! Cela dit j'aurai jamais pensé que ça deviendrait aussi sérieux un jour. Bien sûr l'Argentine c'était pas le meilleur pays pour ce genre de carrière, alors une fois de plus on fit nos cartons et hop on déménagea pour aller s'installer à La Nouvelle-Orléans ! Je me rappel du jour ou on a quitté notre maison en Argentine, j'avais quinze ans à l'époque et je devais ainsi quitter mes nouveaux amis, mais aussi ma première petite amie.. C'était dur, bien plus dur que de quitter l'île de Naxos, mais bon une fois de plus j'avais pas le choix. Je peux pas cacher que le fait de tout recommencer encore une fois, c'était une sensation très désagréable. J'avais apprit la langue de ce nouveau pays à l'école mais je me sentais pas la force de travailler encore pour passer pour un petit américain. J'étais grecs, j'avais passé trois ans en Argentine et ça s'entendait - et ça s'entend toujours - lorsque je parlais. Mais bon qu'importe, je suis fier de mes origines.
Ma mère n'était pas une grande star ; et de toute façon je crois pas que c'était ce qu'elle voulait. Elle aimait chanter, jouer du piano. Enregistrer un album et faire des petite tournée ça lui suffisait et elle était heureuse, je le voyais bien et moi aussi ça me rendait heureux. On vivait tout les cinq dans un grand appartement assez luxueux, on manquait de rien. Je passais un peu moin de temps avec ma mère, certes, mais du coup je me rapprocha un peu de mon père qui lui passait maintenant beaucoup plus de temps avec ses enfants. Il avait trouver un boulot dans un bar et pour être honnête, il n'y était pas souvent. Mais tant mieux ! Moi ça me faisait plaisir de pouvoir jouer au basket, au baseball et au football avec lui. Aaah oui il faut que je parle du football..ce sport si spécial à mes yeux et que je commença à pratiquer dès mon arrivé en Amérique et c'est pas pour me vanter mais j'étais assez doué. On me promettait même une très grande carrière alors que je n'étais qu'au lycée. Cette idée plaisait à mon père, mais pas à ma mère. Combien de fois on s'est prit la tête tout les deux à cause de ça.. Pour elle c'était dangereux, et ça ne me mènerait à rien.. peut être qu'elle avait raison et que j'aurai du l'écouter plus tôt. Je jouais la forte tête, je refusait d'arrêter, mettant de plus en plus mes études de côtés et à cause de cette fichue lubie à faire chier ma mère à cette époque, j'ai l'impression d'avoir gâcher mes derniers moments avec elles.
Voila.. je viens au moment le plus dur de mon histoire ; cette scène qui se répète sans cesse dans ma tête, qui fait partie de mes cauchemars. J'étais dans la voiture avec ma mère et les deux jumelles. Ma mère m'avait demander de l'emmener faire des courses puisqu'elle était enceinte et elle ne pouvait donc plus conduire. Mon père travaillait alors c'est moi qui était de "corvée".. J'avais un entrainement et bien sûr j'étais pressé de rentrer pour pouvoir y aller alors du coups je disais sans cesse à ma mère de se dépêcher dès qu'elle faisait un pas dans le magasin. Finalement elle en eut marre et elle décida de laisser tomber sa liste et de passer à la caisse directement. Elle ne me supportais plus, je le voyais bien et ça me faisait mal au coeur d'être comme ça avec elle, je comprenais même pas pourquoi j'étais comme ça. Je l'aimais pourtant. Je l'aimais énormément malgré tout ce que je pouvais lui dire et lui faire. On se rendit tous les quatre dans la voiture et je démarra rapidement en voyant l'heure qu'il était. Elle commença alors à me faire une leçon de moral, une de plus.. Moi ça m'énervait d'entendre toujours les mêmes choses. Non je ne voulais pas arrêter le football, même si cette personne qui avait fait tant pour moi me le demandait. L'atmosphère était très tendue. Mes deux petites soeurs agée de quatre ans maintenant n'osaient rien dire, ma mère elle aussi restait muette mais lorsque je la regarda je vis bien qu'elle était blessé par ces disputes trop nombreuses maintenant. Le derniers souvenirs que j'ai de cette scène : c'est ma mère, me regardant en essayant de me faire comprendre qu'elle s'inquiétait pour moi, puis je vis ce camion arrivé à toute vitesse. Très vite, je compris ce qui allait se passer mais je n'eut pas le temps de réagir. Le camion klaxonnait, se rapprochait encore et encore mais j'avais l'impression que tout se passait au ralentit sans pour autant me laisser le temps de faire quoi que se soit.
Lorsque je me réveilla, le médecin m'informa que trois mois étaient passé depuis l'accident. J'étais complètement perdu. Je ne savais pas ou j'étais, je ne savais pas qui j'étais et qui était cet homme qui me regardait le regard à la fois remplit de larme, mais avec ce large sourire. Pendant quatre jours encore, je resta ainsi, sans savoir qui j'étais vraiment. On me parlais sans cesse d'un accident, mais je ne voyais pas de quoi il s'agissait. Il y avait cette petite fille qui venait me voir avec son plâtre au bras et quelques égratignures, j'avais cette impression de la voir déjà vu mais son nom ne me revenait pas en tête. Il en était de même pour cet homme qui était en fait mon père. Puis bizarrement, un matin il vint me voir, comme toujours et là je le reconnut, je reconnu aussi ma petite sœur qui était avec lui et qui me sauta dessus dès que je prononça son prénom. Ça me fit un bien fou de les retrouvé parce que j'étais maintenant conscient de tout ce qui s'était passé et bien sûr je me souvins de l'accident. Je demanda à mon père comment allait ma mère, il s'installa à côtés de moi et regarda ma soeur lui faisant signe d'aller s'asseoir dans un coins de la chambre. Je sentais que quelque chose n'allait pas, mais jamais j'aurai pu imaginer qu'il m'annoncerait qu'elle était morte. Je prit quelques secondes à réaliser puis j'éclatai en sanglot.. aujourd'hui encore quand j'y pense je laisse les larmes couler. Je ne savais pas, et je ne sais toujours pas ce qui me fait le plus mal.. perdre ma mère ou savoir que j'ai tué trois des membres de ma famille. Oui car si Penelope avait survécut, sortant de l'accident avec un simple bras cassé, il n'en n'était pas de même pour Olympe et pour ce bébé que ma mère portait et qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. J'ai pleuré durant plusieurs jours. Mon père était incapable de me consoler, personne ne le pouvait. J'avais été dans le coma pendant trois mois, j'avais eu e la chance de m'en sortir mais je trouvais ça tellement injuste. Pourquoi moi j'avais survécut et pas elles ? Elles n'y étaient pour rien.. c'est moi qui n'avait pas fait attention en conduisant.. la vie est injuste et je donnerais n'importe quoi pour retourner en arrière, pour éviter cet accident ou bien juste pour les faire revenir, quitte à ce que je parte moi même. Elles me manques toutes les deux, terriblement mais quand je suis sortie de l'hôpital après de long mois d'hospitalisation et avec un plâtre autour de la jambe, j'ai compris que je devais me battre encore, même si je n'avais plus gout à rien. Il restait Penelope qui était petite et qui avait besoin d'aide pour surmonter tout ça, tout comme mon père. Il m'avait sembler fort jusqu'à là mais lorsque je retourna dans l'appartement, je découvris un homme que je n'avait jamais vu auparavant. Il ne sortait plus de son lit. Il était toujours malade, ne travaillait plus et ne s'occupait plus de nous. Au début, je me disais que c'était le contre coup, que ça allait passer mais après deux mois, rien n'avait changer. Notre situation commençait à devenir catastrophique au niveau financier alors moi je prit la place de mon père. Je m'occupai de ma petite soeur, de mon père aussi. Je travaillais dans le cinéma du coins mais aussi dans un restaurant ou j'étais chargé de faire le ménage. Je rangeai la maison, je m'occupais des factures que bientôt je ne pu plus payer et donc je me débrouilla pour nous trouver un appartement. C'était petit, je partageai ma chambre avec ma soeur et le quartier n'était pas très bien fréquenté mais bon, on n'avait pas le choix. Cette situation dura un an après l'accident. Moi je me remettait tout doucement de mes diverses blessures et de mon traumatisme crânien et j'essayai de suivre mes cours mais c'était impossible. Je m'endormais la plus part du temps et je n'avais plus cette même capacité à me concentrer et à comprendre. J'avais l'impression de toute oublier au fur et à mesure et un jour je fut même incapable de dire à mon père l'heure qu'il était en anglais. Je savais plus parler anglais mais juste grecs.. Il n'en fallut pas plus pour que mon paternel - qui s'était un peu réveiller depuis quelques temps - pour m'emmener voir un médecin. Je passa un nombre incalculable d'examens sans qu'on trouve ce que j'avais. Mes problèmes empirait, j'oubliai, je perdais tout. J'avais mal à la tête sans arrêt et j'attendais impatiemment qu'un médecin m'appelle en me disant qu'il savait ce que j'avais. Mon père me soutint énormément durant cette période assez difficiles. Tous les deux on redevint proche et ça me fit énormément de bien, ça fit énormément de bien à tout le monde de le voir sortir de sa chambre pour aller chercher un travail et de sortir quelques fois le soir pour se changer les idées. D'ailleurs je sais pas trop comment ça a pu se passer sans que je m'en rende compte mais mon père à rencontrer quelqu'un. D'après ce que j'ai comprit c'est quelque chose qui dure depuis quelques mois déjà. Lorsqu'il me l'a dit il semblait gêné, comme si il avait peur que je lui en veuille de remplacer ma mère.. mais non je ne peux pas lui en vouloir. Il a raison de continuer à avancer. Tout ce que j'espère c'est que cette femme va le rendre heureux comme ma mère l'a fait. D'après lui je l'ai déjà vu, en fait il s'agit de l'agent de ma mère. Au début j'ai trouvé ça assez étrange mais bon pourquoi pas.. d'après ma mère c'est une femme charmante et mon père ne dira pas le contraire surtout aujourd'hui qu'il veut qu'on emménage avec elle. Quitter la Nouvelle-Orléans ne peut pas me faire du mal, on a vécut énormément de chose difficiles ici mais j'avoue que j'ai un peu l'impression de quitter ma mère encore une fois. Je vais aller à Batôn-Rouge, je suis obligé et de toute façon ma soeur me l'a dit, elle a besoin de moi. Depuis que j'ai commencé à m'occuper d'elle après la mort de ma mère on n'est vraiment très proche. C'est ma petite princesse et j'aime passer du temps en sa compagnie, je préfère même être avec elle plutôt qu'avec certaines personnes de mon âge.. On a prit nos habitudes tous les deux et j'espère juste que ça ne changera pas avec les déménagement bien que d'après ce que je sais, la nouvelle copine de mon père avec laquelle on va donc vivre a deux filles, une qu'elle ne voit jamais et une autre de dix sept ans qui va donc vivre avec nous. Je pense que ça va bien se passer, même si j'ai jamais rencontré cette fille. Ca se trouve c'est l'une de ses garces qui passe leur temps à faire la fête et que je déteste au plus au point... On verra bien, de toute façon demain on charge les cartons et on prend la voiture direction Bâton-Rouge !

Ah oui j'allais oublier ! Le pourquoi j'écris ce long truc sur moi. Depuis deux semaines, je sais ce que j'ai. Je souffre d'une amnésie antérograde, ce qui signifie que je me souviens assez bien de mon passé mais j'ai par contre du mal à me créer de nouveau souvenir. J'ai tendance à tout oublier au fur et à mesure qu'on me dit les choses. Lorsque les phrases sont trop longue, une fois arrivée à la fin je me souviens plus du début.. C'est assez difficile à vivre mais bon, je dois faire avec. C'est l'une des séquelles de mon traumatisme crânien du à l'accident...y'a ça et aussi le fait que depuis, j'ose plus monter derrière le volant d'un voiture. Maintenant j'utilise ma moto en me disant que en moins si j'ai un accident, je ne tuerai que moi et personne d'autre.. J'ai aussi arrêter le football. De toute façon je ne pouvais plus à cause de ma blessure à la jambe et les médecins m'ont conseillé de ne pas recommencer pour être sûr que je puisse continuer à marcher sans béquille le plus longtemps possible ! Ah oui ils sont rassurant hein ?! Enfin bref.. pour lutter contre mon amnésie, il faut que je bosse dur par exemple à l'école. D'ailleurs à cause de ça tout le monde pense que je suis un de ces intello' ! Mais c'est pas le cas, j'ai juste pas le choix. Bon c'est vrai, malgré tout, je m'en sors plutôt bien, même très bien mais j'estime qu'avec tout le travail que je fournis c'est normal et surtout rassurant, je suis pas encore complètement fou !! Pour ce qui est de ce carnet et bien c'est un quelques sorte un aide mémoire pour moi, censé m'aider à me rappeler de tout ce que j'ai fais. Je sais pas trop comment je vais m'en sortir, comment je vais faire pour écrire tout ce que je fais mais bon.. je peux toujours essayer.
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